Pour eux, cela ne fait aucun doute, l’Etat islamique finira par être mis en échec à Mossoul. Ils se sont donc réunis à Paris, sous les auspices de la France, pour parler de la suite. Ils, ce sont les représentants irakien, turque, iranien ou encore américain. Une vingtaine de pays au total. Interrogé sur la participation des milices chiites à l’offensive – une participation critiquée par la Turquie qui estime que cela pourrait provoquer des tensions avec les sunnites à Mossoul – le chef de la diplomatie irakienne a répondu avec fermeté :
“Il n’y a pas lieu de s’inquiéter de la présence des forces de mobilisation populaire, celles que l’on nomme les milices chiites, a déclaré Ibrahim Al-Jaafari. Ces forces sacrifient leurs enfants pour la libération de Mossoul. Tous ce qui disent que les forces de mobilisation populaire commettent des crimes ou des meurtres disent des mensonges, qu’ils en apportent les preuves. Tout le monde combat sous le commandement de l’armée irakienne, et ces forces-là rentreront chez elles dès que l’on aura mis fin à cette situation exceptionnelle.”
La Turquie voit aussi d’un très mauvais oeil la participation des combattants kurdes à l’offensive sur Mossoul. Mais l’Irak, de son côté, n’apprécie guère la présence des soldats turques sur son sol.