L’explosion d’une voiture piégée devant un bâtiment de la police a fait au moins huit morts et plus d’une centaine de blessés, dont plusieurs sont dans un état critique, à Diyarbakir, une ville à majorité kurde du sud-est de la Turquie.

Le Premier ministre, Binali Yildirim, en a attribué la responsabilité au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), alors que l’attentat est survenu quelques heures après l’interpellation de dirigeants, dont des députés, du HDP, le principal parti prokurde.

Le PKK a, ces derniers mois, dans cette région comme dans d’autres villes du pays, revendiqué des attaques à la bombe contre des cibles similaires.