Il n’est pas le seul, loin de là. Nombreux sont ceux qui ne voyaient pas François Fillon qualifié pour le second tour de la primaire de la droite et du centre. François Hollande faisait partie ceux-là. Mais en plus, le chef de l’État n’a pas été très prudent. Dans son livre confidences, « Un président ne devrait pas dire ça[px_nbsp:nbsp]», à la page 616, il était même catégorique dans son pronostic annonçant un duel Sarkozy-Juppé. Il prenait même un grand risque sur le cas de l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy.
«[px_nbsp:nbsp]Fillon n’a aucune chance. Non pas parce qu’il n’a pas de qualités, il en a sans doute ; ni un mauvais programme, il a le programme le plus explicite ; non pas parce qu’il n’a pas de densité personnelle… Mais son rôle est tenu par Juppé. C’est-à-dire, pourquoi voter Fillon alors qu’il y a Juppé ? Il n’y aurait pas Juppé, je dirais, oui, sans doute que Fillon est le mieux placé pour disputer à Sarkozy l’investiture. Mais il se trouve qu’il y a Juppé[px_nbsp:nbsp]» analysait-il devant les journalistes.
Un manque de prudence avéré qui n’est pas le premier. Au cours de plusieurs sorties publiques, François Hollande avait prédit la victoire d’Hillary Clinton à la présidentielle américaine. On connaît la suite de l’histoire.