Confusion et incertitude à Alep autour de l‘évacuation des civils des quartiers est de la ville.
Malgré l’arrivée d’une vingtaine de bus dès mardi soir, le processus d‘évacuation pourrait être retardé de plusieurs heures, voire jusqu‘à jeudi matin.
Depuis une semaine plus de cent mille personnes ont déjà quitté le secteur mais des dizaines de milliers de civils seraient toujours retranchés dans une enclave de 5km2, selon plusieurs ONG.
Syrie : à Alep, les civils et insurgés attendent toujours d‘être évacués https://t.co/sB6R7yq785— Le Parisien (@le_Parisien) 14 décembre 2016
Au terme d’un accord de cessez-le-feu parrainé par la Russie et la Turquie, l‘évacuation devait commencer dès mercredi matin.
Ce représentant des civils reste très inquiet.
“L’accord inclut les groupes de combattants et les civils d’Alep, souligne Brita Hagi Hasan, président conseil local d’Alep est. “Ma responsabilité est de protéger les gens et d’encourager cette initiative mais malheureusement les garanties précisant que les civils ne seront pas massacrés restent vagues”.
Selon l’accord d‘évacuation, les blessés et les civils seront les premiers à être évacués des ruines d’Alep. Quant aux combattants, ils seraient autorisés à quitter la ville avec leurs armes légères pour se rendre dans la province d’Alep ou vers d’autres secteurs contrôlés par l’opposition au régime de Bachar al-Assad.
Avec Agences