En Irak, ces familles ont fui Mossoul, théâtre de violents combats entre l’armée et les militants de l’Etat islamique. La ville est toujours en partie contrôlée par les djihadistes.
D’après des témoignages sur place, le dernier pont sur le Tigre qui reliait l’est et l’ouest de Mossoul, a été détruit par un raid aérien.
Selon l’ONU, ce sont près de 115 000 personnes qui ont quitté les lieux depuis que l’armée y a lancé son offensive il y a deux mois.
“On a fui notre quartier car il y avait en permanence des tirs de mortiers. La situation sur place était très difficile. Tout était devenu très cher. On n’avait pas de quoi manger. Les gens de l’Etat islamique sont sans pitié. C‘était dur pour nous et pour nos enfants.“
Um Ahmad, réfugiée
A #Mossoul, des civils saluent la fin du règne de l’EI, sans illusion pour leur avenir. – RemyOurdan et laurentvds https://t.co/JpcNUOkKiQ— Le Monde Inter (@lemonde_inter) 27 décembre 2016
Les civils ayant fui trouvent abri dans des camps de réfugiés, comme celui-ci, situé à Qayyarah, à quelques dizaines de kilomètres au sud de Mossoul.
#Irak : Des consultations médicales pour les déplacés de #Mossoul https://t.co/lWmbpbsZYC pic.twitter.com/NH2iQKVRAC— MSF France (@MSF_france) 18 décembre 2016
Trois mois
Le premier ministre irakien Haider al-Abadi avait promis qu’avant la fin de l’année, les djihadistes seraient délogés de Mossoul.
Désormais, les autorités estiment qu’il faudra encore trois mois pour en finir avec le groupe Etat islamique.
L’EI oppose une résistance acharnée à Mossoul. Il continue aussi à perpétrer des attentats dans des zones d’où les forces armées l’ont délogé.
Irak: des soldats des forces pro-gouvernementales, lors d’une patrouille dans la partie est de la vile de Mossoul #AFP pic.twitter.com/EKlYF9dwgR— Agence France-Presse (@afpfr) 28 décembre 2016
avec agences