L’Union européenne met en garde Londres après le discours de la Première ministre britannique Theresa May. Le Royaume Uni a choisi de quitter le marché unique, mais espère conclure un partenariat commercial privilégié avec les 27. Le tout en contrôlant, seul, son flux migratoire.
Bravo à T.May qui respecte son peuple par un Brexit “clair et net”. La souveraineté n’existe pas à moitié. Bientôt l’indépendance française! pic.twitter.com/qiuO5TKNRg— Florian Philippot (@f_philippot) 17 janvier 2017
“Nous ne devrions jamais accepter une situation dans laquelle ils est plus intéressant d‘être à l’extérieur de l’Union, du marché unique, que d’en être membre. Si vous voulez les avantages du marché unique, vous en prenez les obligations, insiste le négociateur européen du Brexit, Guy Verhofstadt.
Nous avons besoin d’un accord équitable, et certainement pas sous la menace”.
Bruxelles rappelle à Londres que la liberté de circulation des biens, des capitaux et services est indissolublement liée à celle des personnes.
Le ministre britannique en charge du divorce avec l’Union européenne :
“Notre approche n’est pas un tri sélectif, il s’agit d’obtenir un accord qui convienne aux deux parties, souligne David Davis. Nous comprenons que l’Union européenne veuille préserver ses quatre libertés et maintenir sa propre trajectoire. N’importe quel pays dans le monde, qui ne fait pas l’objet de sanctions, a accès au marché unique. Nous y aurons accès, reste à savoir en quels termes.”
Londres estime qu’un maintien dans le marché unique va à l’encontre de la priorité qui est de maîtriser l’immigration. Une priorité définie par les 52 % de Britanniques qui ont voté en juin pour le Brexit.
Le Royaume Uni a jusqu’au mois de mars pour déclencher l’article 50 de la constitution européenne et entamer les négociations du divorce.
L’article 50, au coeur du processus de sortie du Royaume-Uni de de l’UE #brexit #AFP par AFPgraphics pic.twitter.com/CxKJ6QUMdQ— Agence France-Presse (afpfr) 17 janvier 2017