Soupçonné de corruption, d’abus de biens sociaux et de parjure, Lee Jae-Yong a comparu mercredi devant le tribunal qui doit se prononcer sur son arrestation, et a eu le plus grand mal à se frayer un chemin parmi les journalistes qui l’assaillaient de questions.
Dirigeant de facto de l’empire Samsung depuis la crise cardiaque de son père en 2014, il aurait versé plus de 34 millions d’euros à des fondations douteuses mises en place par une amie proche de la présidente sud-coréenne, la présidente Park Geun-Hye ayant elle-même été destituée début décembre. Il revient désormais à la Cour constitutionnelle de valider ou non cette destitution.
Ce vaste scandale de corruption auquel sont mêlés d’autres grands groupes industriels a provoqué un mouvement de protestation sans précédent en Corée du Sud.
Interrogé la semaine dernière durant 22 heures, Lee Jae-Yong dément avoir commis une quelconque irrégularité.
Avec AFP