Antoine Malot est facteur d'instruments traditionnels, installé dans la commune de Charmes-la-Côte, à quelques maisons de Céline Courtois-Lamarque, de l'atelier Chélidoines, que nous avions rencontré il y a quelques mois de cela.

Parallèlement à son activité principale d'études thermiques dans le bâtiment, Antoine, a toujours été musicien, bassiste plutôt orienté rock et métal. Puis un jour l'envie de créer soi-même ses propres instruments l'a poussé sur les routes d'Irlande à la découverte de la flûte traditionnelle celtique, et son côté festif, léger, pur et authentique l'ont convaincu d'en acquérir la maîtrise de fabrication.

En 2005, Antoine se lance et fabrique ses premières flûtes traditionnelles qui allaient en appeler beaucoup d'autres, de tous types. Puis la découverte de la kalimba, ce « piano à pouces » traditionnel africain, de la famille des lamellophones lui permet de diversifier son travail et de développer la création de cet instrument méconnu mais pourtant très apprécié actuellement par les musiciens européens à la recherche de nouvelles sonorités, y compris en rock et électro.

En 2015 il franchi le pas et décide de se consacrer entièrement à sa passion et ouvre l'Atelier Malopelli et part sur les routes de France pour faire connaître son art dans les expositions d'artisanat d'art comme celles du Moulin de Givrauval ou encore dans les rassemblements de musiciens tels la Broc'n'Roll de Messein.

Aujourd'hui il se lance dans la fabrication d'un nouvel instrument traditionnel, le oudou, cette Jarre de poterie percée d'un trou originaire du Niger utilisée comme percussion.