Plus de 15 000 Roumains sont descendus hier dans la rue pour protester contre un projet de réforme pénale controversée.
Le texte prévoit de gracier quelque 2 500 détenus et de dépénaliser plusieurs infractions. Une réforme qui, selon les manifestants, permettrait de blanchir, notamment, le chef du parti social-démocrate au pouvoir.
Le président de la République roumaine est descendu lui aussi soutenir les manifestants.
“C’est vraiment inacceptable. Cela signifie que des centaines de politiciens corrompus pourront poursuivre leurs méfaits sans être inquiétés. Les Roumains ont raison d‘être à ce point outrés”, s’insurge Klaus Iohannis.
Ce projet de réforme n’a pas été discuté au préalable avec le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), comme l’exige pourtant la loi.