Alors qu’elle était emmenée au bureau du procureur spécial chargé de l’affaire qui a provoqué la chute de Park Geun-hye, son amie Choi Soon-sil, accusée de l’avoir manipulé, a crié devant les caméras que ses aveux ont été extorqués par la force.
(LEAD) Choi Soon-sil accuse l‘équipe du procureur indépendant d‘être «non démocratique» https://t.co/zOvuHDpX0O— Agence Presse Yonhap (@Yonhapfr) 25 janvier 2017
Dans le cadre de cette enquête, les juges s’intéressent notamment au financement par le groupe Samsung de la carrière équestre de sa fille de vingt ans, arrêtée au Danemark.
La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a été destituée par le Parlement en décembre, accusée d’avoir fait pression par le biais de sa comparse sur de grands groupes comme Samsung, afin qu’ils financent deux fondations, servant à soutenir ses politiques.
Pour l’instant, la chef d‘état a simplement été écartée du pouvoir. C’est la Cour constitutionnelle composée de neuf juges qui doit trancher. Par souci d’impartialité, le président du tribunal a affirmé que la décision finale devait être rendue avant la mi-mars, avant que deux des juges ne prennent leur retraite.
Sept voix sont nécessaires afin de confirmer sa destitution, et il en faut six, pour que la décision soit suspendue.