La présidente sortante de la commission de l'Union africaine et le secrétaire général des Nations unies ont fait allusion au décret "anti-musulmans" signé vendredi 27 janvier par le président américain.
La présidente sortante de la commission de l'Union africaine, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, s'est inquiétée du nouvel environnement international lors du 28e sommet de l'Union africaine à Addis Abeba (Ethiopie), premier sommet organisé depuis l'accession à la Maison Blanche de Donald Trump.
Prenant la parole à son tour, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a salué l'accueil des réfugiés dans les pays d'Afrique et a critiqué la fermeture de nombreuses frontières, sans mentionner le nom de Donald Trump ou les Etats-Unis.
Donald Trump a signé vendredi 27 janvier un décret interdisant pendant trois mois l'entrée aux Etats-Unis de ressortissants de sept pays musulmans dont trois africains - Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen -, provoquant une foule de manifestations et un tollé international.