A qui profitera donc le Brexit ? Le 6 février prochain, une délégation de la place de Paris va tenter de convaincre banquiers londoniens et autres sociétés financières de choisir la capitale française pour y transférer leurs activités qui ne devraient plus être exerçables à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Parmi d’autres villes européennes attractives pour le secteur, Francfort en tête, Paris espère tirer son épingle du jeu. Fait de bon augure, HSBC, la plus grande banque d’Europe, a déjà annoncé la délocalisation d’un millier d’emplois en France. JP Morgan, Citygroup, Morgan Stanley, Goldman Sachs, Bank of America et UBS ont prévu de lui emboîter le pas, selon le journal Le Parisien. La capitale française espère gommer rapidement son image négative dans le monde de la finance anglo-saxon. Dans l’Hexagone, le droit du travail est, en effet, jugé trop rigide et la fiscalité aussi instable qu’importante.