Marine Le Pen aurait donc reconnu avoir employé fictivement son garde du corps au Parlement européen. La candidate FN à la présidentielle et eurodéputée «[px_nbsp:nbsp]a reconnu d’une part que les bulletins de salaire établis sur la période d’octobre à décembre 2011 pour un montant de 41 554 euros n’ont jamais été payés au bénéficiaire indiqué, Thierry Légier, et que d’autre part elle n’avait pas employé M. Légier pendant ces trois mois[px_nbsp:nbsp]», indique un rapport de l’Olaf.
La candidate à la présidentielle aurait ainsi voulu «[px_nbsp:nbsp]obtenir du Parlement la régularisation de dépenses de salaires et charges antérieures qui n’avaient pas été payées par ce dernier[px_nbsp:nbsp]», indiquent ces extraits. Le Parlement européen évalue le préjudice financier de l’UE à 340 000 euros.