Six compagnies de CRS et de gendarmes mobiles - soit plus de 500 hommes - avaient été déployées, ainsi que quelque 200 policiers urbains à Nantes.
Les protestataires brandissaient des pancartes proclamant "FN imposture sociale" ou "Le fascisme ne passera pas".
Les manifestants, appartenant à divers mouvements de la gauche et de l'extrême gauche, s'étaient donné rendez-vous à la croisée des trams, place du Commerce, au coeur névralgique de Nantes, pour dire non à la présence annoncée de la candidate du FN à la présidentielle dans la grande ville portuaire.
Marine Le Pen doit tenir un meeting dimanche après-midi au Zénith.
Parmi les manifestants, quelque 800, dont certains étaient encagoulés, appartenaient à des mouvements de l'extrême gauche, selon des sources policières.
Parmi les dégradations, la porte d'entrée principale de l'hôtel de ville de Nantes a été taguée, du mobilier urbain a été endommagé, des devantures de magasins éventrées par divers projectiles et des pots de peinture.
Des CRS ont également été blessées, en témoignent les images spectaculaires diffusées par la chaîne France Info.