Lettre ouverte de Jean-Marie LE PEN au Maire PC de Nanterre
Lettre ouverte à Patrick Jarry
Maire communiste de Nanterre
Monsieur le Maire,
Depuis le 2 mai dernier, le Front National est locataire, dans les conditions légales, d’un immeuble à Nanterre, sur votre commune.
Dès le 5 avril 2008, en bon petit soldat discipliné du stalinisme militant et en rupture totale avec les règles du droit français, vous déclariez au journal Le Parisien :
« Il faut que les gens comprennent qu’il y a des lieux où le Front national n’a pas le droit de venir, surtout s’il s’agit d’y installer son siège ».
Dans la nuit du 8 au 9 mai dernier, le siège du Front National a été victime d’actes de vandalisme (jets de sacs poubelle à l’intérieur de l’enceinte, bris de deux vitres donnant sur la rue des Suisses), entrainant le dépôt d’une plainte auprès des services de la circonscription de sécurité publique de Nanterre (plainte n°2008/001).
Non seulement vous n’entendez pas vous servir, semble-t-il, des pouvoirs de police que vous tenez de votre fonction de maire, pour assurer la sécurité de biens et de personnes sis sur votre commune, mais de surcroît vos déclarations sont de nature à créer un trouble à l’ordre public, à l’occasion de la manifestation de vos amis d’extrême gauche devant le siège du FN le 17 Mai prochain, et peut-être de manifestations ultérieures.
Dans leur appel à manifester le 17 mai, d’aucuns, certains de la bienveillance du maire à leur égard, ont convié, sur internet, le service d’ordre de la « Céget » et du PCF à « fracasser du faf comme aux plus belles heures ».
En conséquence, en tant que Président du Front national, je vous tiens pour personnellement responsable, aux plans judiciaires et politiques, des atteintes à la sécurité des biens et des personnes qui interviendraient en vertu ou en conséquence de vos appels à la haine.
Jean-Marie LE PEN.