Les vaches produisent du lait pour la même raison que les femmes : pour nourrir leur petit, avec qui elles ont un lien très fort. Mais un à trois jours après sa naissance, celui-ci leur est arraché, ce qui les plonge dans un profond désarroi. Trois mois plus tard, alors qu'elles sont encore en lactation, elles sont à nouveau inséminées et devront bientôt revivre ce scénario traumatisant.
Un tiers souffre de mastites (inflammations des mamelles) dues à la surproduction de lait.
Rapidement épuisées par un tel traitement, les vaches laitières sont tuées vers l'âge de cinq ans, alors qu'elles pourraient atteindre une vingtaine d'années. Elles sont souvent pleines quand elles sont abattues. La viande obtenue est transformée en steaks hachés.
Consommer du lait, c’est soutenir le commerce des veaux !
En France, les veaux sont élevés dans des boxes de contention individuels.
Privés de leur mère, de contacts avec leurs congénères, de paille sur laquelle se coucher, d'herbe à manger et même du moindre exercice, les veaux sont tellement à l'étroit qu'ils ne peuvent plus se retourner dès qu'ils atteignent deux semaines.
Anémiés par une alimentation déficiente en fer et en fibres alimentaires de façon à obtenir une chair bien blanche, même si la législation européenne empêche de descendre en-dessous de certains seuils, ils souffrent de diarrhées et de pneumonies et sont maintenus en vie au moyen de tranquillisants et d'antibiotiques.
Au bout de cinq ou six mois sans mouvement et sans lumière, ils voient la lumière du jour pour la première fois en partant à l'abattoir.
L’abattoir. Cris, bousculades, chutes et odeurs : tout concourt à en faire un lieu de stress intense et de terreur. Mais malheureusement, pour certains, la torture n’est toujours pas terminée. Tous les jours, des animaux qui n’ont pas été étourdis correctement sont découpés encore conscients ou écorchés vifs.