J'aurais voulu être un danseur allie le drame à la comédie musicale pour suivre, de pères en fils, sur quatre générations, la transmission d’une passion dévorante - et destructrice - pour Singin' in the rain, la danse et les claquettes. Et, merveille des merveilles, le jour où il arrive à Cinergie pour nous parler de son nouveau film, Alain Berliner est trempé : nous étions le 21 mars, le jour du printemps et il avait non seulement plu sur Bruxelles, mais il avait aussi neigé et peut-être même grêlé. Rien à faire, Chantons sous la pluie, on ne peut pas y échapper...
"En travaillant sur un scénario qui mêlait trois histoires, je me suis rendu compte que l'une d'entre elles me plaisait vraiment, celle qui racontait la transmission d'un secret de famille de génération en génération. Mais la répétition de ce secret était assez glauque et j'avais envie de quelque chose qui puisse partir un peu dans l'imaginaire. J'avais peut-être aussi tout simplement envie de réaliser une comédie musicale, et le moment était venu. J'aime mélanger les genres, et parfois des genres assez antinomiques. La comédie musicale est, en général, vécue comme un genre extrêmement léger et positif où, grosso modo, l'histoire n'est qu'un prétexte à une succession de numéros dansés. J'ai eu envie de tenter ce mélange entre un sujet plutôt dramatique et la comédie musicale. Je crois que Singin' in the rain représente, pour beaucoup de gens, la quintessence de la comédie musicale, et nous nous sommes dit assez rapidement qu'il fallait que le film tourne autour de Singin' in the rain en termes de numéros, mais aussi des couleurs.
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