L’évacuation des civils et des combattants de quatre localités syriennes assiégées a débuté le 14 avril, selon le témoignage d’un journaliste de l’Agence France-Presse. En tout, plus de 30 000 personnes sont concernées par cette opération, en vertu d’un accord conclu en mars et parrainé par le Qatar, soutien des rebelles, et l’Iran, allié du régime de Bachar Al-Assad.
En vertu de l’accord, les 16 000 habitants de Foua et Kafraya doivent se rendre, via Rachidine, à Alep, à Damas ou dans la province de Lattaquié (ouest), places fortes du régime. En parallèle, quelque 65 cars ont quitté Madaya et Zabadani, deux enclaves rebelles assiégées par les forces gouvernementales dans la province de Damas. Ils devaient se diriger vers la province rebelle d’Idleb.
L’application de l’accord avait été retardé en raison de l’attaque chimique présumée dans une ville rebelle de Khan Cheikhoun, dans la province d’Idleb, le 4 avril. Depuis le début du conflit syrien, plusieurs opérations d’évacuation ont été organisées, notamment pour des bastions insurgés asphyxiés par un long siège, le régime misant sur ce qu’il appelle des accords de « réconciliation locale » pour faire plier les rebelles.
Depuis le début du conflit syrien, plusieurs opérations d’évacuation ont été organisées, notamment pour des bastions insurgés asphyxiés par un long siège, le régime misant sur ce qu’il appelle des accords de « réconciliation locale » pour faire plier les rebelles.