Non au F-Haine" lit-on sur les banderoles de manifestations. "Il s'agit d'un vote de peur", ajoutent les commentateurs du score de Marine Le Pen au premier tour de l'élection présidentielle. Est-ce réellement le cas? Et si oui, pourquoi ces émotions se tournent-elles vers le vote pour Marine Le Pen?
Pour y répondre nous avons interrogé la philosophe Myriam Revault D'Allonnes, la psycho-sociologue Andreea Ernst-Vintila et le psychologue Robert Zulli. Si la réponse n'est pas toujours un "oui" franc, ils ne négligent pas la part des émotions dans notre choix de vote.