Pour revenir sur la tournée du président américain Donald Trump au Moyen-Orient, une conférence de presse a été organisée à Washington le 30 mai. Face aux journaliste : le secrétaire d’Etat adjoint Stuart Jones. Alors que la salle était invitée à poser une dernière question, un journaliste a pris la parole pour revenir sur un épisode de ce voyage : le 20 mai, le secrétaire d’Etat Rex Tillerson, qui accompagnait Donald Trump, s’était exprimé au sujet de l’élection d’Hassan Rohani, pour critiquer l’état de la démocratie en Iran. Il le faisait tout en affichant sa proximité avec celui qui se tenait alors à côté de lui : le ministère des affaires étrangères de l’Arabie saoudite, soit l’un des pires pays du monde en matière de respect des libertés individuelles. Une situation que le secrétaire d’Etat adjoint a eu de très grandes peines à justifier.