Pour les industriels, les années quatre-vingt-dix commencent mal, car leur taux de marge décroche de 4 points et tombe à 32,4% seulement début 94. Et oui : il faut se souvenir des dégâts de la crise de 91, puis des ravages qui ont suivi l’éclatement du système monétaire européen, avec les dévaluations successives de la lire italienne, de la peseta espagnole et de la livre sterling britannique à partir de 92. En France, Pierre Bérégovoy, alors premier ministre, maintient, lui, un franc arrimé au deutschemark. [...]