Alors que la CGT et Solidaires ont appelé à une journée de mobilisation ce jeudi, les syndicats étudiants ne semblent pas décidés à descendre dans la rue. Les raisons: les échecs des dernières mobilisations et les modes d’actions des organisations syndicales. Selon Andreas Coste, étudiant syndiqué à l’UNEF, cette baisse de la mobilisation s’explique par des mouvements trop sporadiques. S’ajoute à cela une génération peu concernée par la réforme du code du travail. Car cette dernière cible surtout "le monde du travail déjà installé" auquel les nouvelles générations sont "peu sensibilisées", selon Bernard Vivier, directeur de l’Institut national du Travail.