Ces derniers jours, les témoignages de femmes victimes de harcèlement sexuel ont afflué sur Twitter, notamment grâce au hashtag BalanceTonPorc. On entre désormais dans une "deuxième phase de dénonciation, beaucoup plus sérieuse puisqu’il s’agit de dénonciations devant la justice", a expliqué, ce vendredi sur BFMTV, la présidente de La Fondation des femmes. Si Anne-Cécile Mailfert a salué la démarche, elle a tenu à rappeler que "Twitter n’est pas un tribunal". "Dénoncer sur Twitter peut potentiellement exposer les femmes à des risques", comme celui d’être "accusées de diffamation", a-t-elle précisé.