Les sodas favorisent la stéatohépatite non alcoolique.
Une consommation régulière de sodas (ex. : 1 soda ou plus par jour), très sucrés, augmente les risques de stéatohépatique non alcoolique ou « maladie du foie gras humain ». En d’autres termes, les sucres sont stockés en excès dans les cellules du foie, sous forme de graisses. Ce risque concerne en particulier les personnes obèses et les diabétiques de type 2. Il ne semble pas exister avec les sodas light.
Une évolution possible en cirrhose et cancer du foie
L’accumulation de graisses dans le foie n’entraîne pas forcément de conséquences graves. Toutefois, dans certains cas, elle évolue en cirrhose ou, dans 5 % des cas environ, en cancer du foie. Les substances cancérigènes contenues dans les sodas (ex. : bisphénol A) pourraient aussi augmenter le risque de cancer du foie et d’autres cancers (ex. : cancer du sein). Toutefois, le rôle exact des sodas dans l’apparition des cancers doit faire l’objet d’études plus poussées.