Jean d’Ormesson est décédé dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 décembre à Neuilly-sur-Seine. L’écrivain et académicien de 92 ans a succombé à une crise cardiaque à son domicile comme l’a indiqué sa fille, l’éditrice Héloïse d’Ormesson à l’AFP. L’annonce faite ce mardi matin a surpris plus d’un invité politique. Sur France 2, Florian Philippot a appris la nouvelle en direct. Le président de la formation Les Patriotes « gardera l’image de quelqu’un de pétillant, une grande perte ».
« Il nous a apporté beaucoup de bonheur et de références à des valeurs. Je me souviens de notre combat pour les chrétiens d’Orient et notamment pendant la guerre civile libanaise », estime de son côté Gérard Larcher sur Cnews. « Jean d’Ormesson représente cette génération attachée à la culture générale, aux humanités en général. C’est quelque chose qui doit continuer à irriguer, en particulier le débat public », déclare Maël de Calan , le candidat à la présidence de Les Républicains, sur France info.
À gauche, les hommages se succèdent. « C’est une grande tristesse. Il a accompagné nos vies par son écriture, son rapport à l’histoire et puis quand on est de gauche, son rapport à François Mitterrand », commente Rachid Temal, le coordinateur du PS, sur LCP. « On pensait Jean d’Ormesson invincible. Il avait triomphé de son cancer. Bien que très âgé, il était encore plein d’élan, comme un adolescent… Enfin… C’était un personnage fantastique. Je pense que tous les Français l’ont compris », déclare Frédéric Mitterrand joint par LCI. Les éloges de toute la classe politique continuent de pleuvoir alors que la date et le lieu de l’enterrement n’ont pas encore été dévoilés.