Les organisations patronales et syndicales ont terminé leurs négociations sur l’assurance chômage. Le gouvernement leur avait demandé de négocier sur les modalités de mise en œuvre de la promesse d’Emmanuel Macron, celle d’étendre l’assurance chômage au plus grand nombre et notamment aux démissionnaires. Le gouvernement voulait aussi que les partenaires sociaux instruisent la question des contrats courts (quelques mois ou mois d’un mois), qu’il juge trop nombreux dans les entreprises.
Alors que les partenaires sociaux étaient en train, jeudi 22 février de conclure cette négociation difficile, Muriel Pénicaud, la ministre du travail, a expliqué que l’accord signé par les mêmes partenaires sur la formation professionnelle cette fois, ne convenait pas au gouvernement, qui allait reprendre le texte pour en faire un vrai Big Bang…
Les syndicats ont pris acte de la déclaration de madame Pénicaud, que certains considèrent comme une provocation et ils ont poursuivi leurs discussions sur le chômage. Au terme de la négociation, la plupart d’entre eux ont cependant précisé qu’ils ne signeraient effectivement le texte sur le chômage, que si le gouvernement le reprenait sans modification.
Muriel Pénicaud s’exprimera mardi 27 février sur le sort qu’elle entend réserver à ces deux accords.