Johnny Hallyday. Les larmes de Drucker et Ardisson dans Salut les Terriens.

Le 6 décembre 2017, c’est en larmes que Michel Drucker concluait l’émission d’hommage à son « pote » Johnny Hallyday, parti la nuit précédente. Samedi soir, sur le plateau de Salut les Terriens, Thierry Ardisson est revenu sur ce vibrant au revoir. En revoyant les images, les deux animateurs n’ont pas pu retenir leur émotion.

Michel Drucker était l’invité samedi de Thierry Ardisson dans Salut les Terriens, sur C8. L’homme en noir est revenu sur l’émission hommage à Johnny Hallyday, présenté par Michel Drucker le 6 décembre 2017. « Vous savez que tout le monde était en larmes devant son poste ? C’était extraordinaire. C’était l’un des plus grands moments de télévision que j’ai vus dans ma vie », a commenté Thierry Ardisson.

Ce soir-là, l’animateur de Vivement Dimanche était le maître de cérémonie d’une émission spéciale consacrée au rockeur français. Au terme de deux heures d’émission qui avaient vu se succéder images d’archives, témoignages et anecdotes, Michel Drucker avait craqué. La gorge nouée, il avait adressé un vibrant au revoir à son « compagnon de route » : « Vous savez, dans ma carrière si longue déjà, j’ai vu partir beaucoup de copains, mais lui, c’était spécial », avait-il déclaré, des sanglots dans la voix.

« J’avais dans la gorge encore deux choses à lui dire ».
« Tu aurais pu vivre encore un peu. Je sais que nous nous reverrons un jour ou l’autre », avait poursuivi Michel Drucker avant de lancer un émouvant« Salut mon pote »et se tourner, en larmes, vers l’image de Johnny projetée dans le dos de l’animateur.

La rediffusion de cette séquence a réveillé l’émotion des deux animateurs qui sont réapparus les yeux rougis à l’écran. « C’est compliqué de voir ça », a réagi Michel Drucker. « J’avais dans la gorge encore deux choses à lui dire : 'embrasse Coluche et Gainsbourg pour moi' et c’est pas sorti ».

Nul doute que pour les téléspectateurs, l’émotion a également été forte.

« Il n'en peut plus, il est voûté »
Michel Drucker a ensuite fait quelques confidences sur les derniers mois de Johnny et sa « force » pour monter sur scène. Il décrit avec beaucoup de tendresse la dernière fois qu’il l’a vu en concert : « On prend l’avion privé tous les deux. Il dort. Il est k.-o., il a 90 ans, il n’en peut plus. Il est voûté. Il a une insuffisance respiratoire […] Je me dis, il ne va pas chanter, c’est pas possible ». Michel Drucker poursuit : « Et puis, le coiffeur arrive, l’habilleuse arrive, la maquilleuse arrive… Et là, devant moi, tous les quarts d’heure, il gagne cinq ans. On lui fait sa banane, la maquilleuse le transforme… C’est le toréador qui rentre dans son habit de lumière […]. On lui met ses santiags. Il se lève. Le vieillard que j’ai vu que j’ai vu trois heures avant a 45 ans et rentre sur scène comme un jeune homme ».

En sortant de scène, le chanteur reprend son « aérosol » et redevient « une épave ».