Université de Tolbiac. Un député LREM agressé par des étudiants.
Un député La République en Marche affirme avoir été victime de violences de la part des étudiants de l’université de Tolbiac, à Paris. Buon Tan s’était rendu sur place pour échanger avec les jeunes. Il souhaitait comprendre les raisons du blocage qui paralyse l’établissement parisien depuis plusieurs jours.
La situation reste tendue à l’université Paris 1. Des étudiants bloquent depuis plusieurs jours l’université en protestation contre la nouvelle loi sur la sélection à l’université. Des échauffourées ont éclaté vendredi 7 avril entre les étudiants et une vingtaine d’individus cagoulés. Six personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
Un député LREM a alors souhaité se rendre sur place. Bien mal lui en a pris. Dans un communiqué, Buon Tan explique s’être rendu dimanche 8 avril à l’université de Tolbiac pour « échanger avec les occupants de l’université » et « faire un état des lieux de la situation »… En vain, relate le HuffPost.
Une situation « intolérable »
Le député du 13e arrondissement de Paris a été confronté à « un refus catégorique de dialoguer, à des jets de projectiles (sucre, papier toilette, jus de tomate), décrit le communiqué. Le refus du dialogue et la violence des réactions ont forcé le député à quitter les lieux sans avoir pu échanger ».
L’élu dénonce une situation « devenue intolérable » et appelle les autorités à prendre « toutes les mesures nécessaires pour débloquer la situation et parvenir à un retour au calme ».
Les étudiants demandent le retrait des lois ORE (Orientation et réussite des étudiants) et asile et immigration. Le président de Paris I Georges Haddad a rappelé le 26 mars dernier que ces débats ne peuvent se faire au détriment du bon déroulement de l’année universitaire, sans tenir compte des règles de sûreté et de sécurité. Georges Haddad se veut rassurant et affirme que les examens se dérouleront dans des « conditions normales ».