Disparus de Mirepoix : une femme et son ancien amant en garde à vue.
Christophe Orsaz, 46 ans demeurant à Mirepoix dans l'Ariège, et sa fille Célia, 18 ans, ont mystérieusement disparu fin novembre 2017. L'affaire a connu ce lundi un rebondissement. Une femme et l'un de ses anciens amants ont été placés en garde à vue. Elle aurait aussi été la maîtresse du père disparu.
Quatre personnes ont été placées en garde à vue ce lundi dans le cadre de la disparition d'un père de 46 ans et de sa fille de 18 ans le 30 novembre entre l'Ariège et l'Aude, indique la Dépêche du Midi. Une affaire surnommée les Disparus de Mirepoix du nom de la commune de l'Ariège où vivait le père.
Parmi les quatre gardés à vue se trouvent une infirmière de 57 ans et son ancien amant, un mécanicien de 48 ans, assure le Parisien qui précise que la femme serait aussi une ancienne maîtresse du disparu, Christophe Orsaz. Les deux autres gardés à vue seraient des proches des deux principaux interpellés.
Recherches vaines en forêt de Picaussel
« Ces arrestations sont le résultat d’une longue enquête très discrète de six mois menée par les gendarmes et le pôle criminel de l’instruction de Toulouse », indiquent nos confrères du Parisien. Début décembre, les gendarmes avaient fouillé durant plusieurs jours la forêt de Picaussel enneigée et escarpée aux abords de laquelle la voiture du père avait été retrouvée calcinée. A l'époque, le parquet de Foix avait lancé un appel à témoins national. De nouvelles recherches lancées au printemps n'avaient pas non plus permis de retrouver de corps.
Aperçus dans une station-service
Selon Le Parisien, l'hypothèse actuellement privilégiée serait celle d'un traquenard sur fond de chantage sexuel. Le père Christophe et sa fille Célia 18 ans ont été aperçus pour la dernière fois vers 16 h 30 le 30 novembre dans le Kangoo du père à une station-service de Lavelanet en Ariège. Le véhicule a été retrouvé le soir même par un chasseur, incendié dans l'Aude aux abords de la forêt de Picaussel. Un secteur situé à une quarantaine de kilomètres du domicile du quadragénaire à Mirepoix.
Or, ce soir-là, Christophe Orsaz devait normalement conduire sa fille à la gare de Pamiers pour qu'elle puisse rejoindre Toulouse où elle poursuivait ses études. « Elle n’a jamais rejoint son petit ami qui l’a attendue désespérément à la gare de Matabiau », souligne le Parisien.