Lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine à Helsinki, Donald Trump a refusé de s’opposer publiquement à son homologue russe à propos de l’éventuelle ingérence du Kremlin dans la campagne présidentielle américaine. «J’ai le président Poutine qui vient de dire que ce n’était pas la Russie [...] Et je ne vois pas pourquoi cela le serait», a-t-il lancé. Des propos ont provoqué un tollé au sein de la classe politique américaine. Mais pour notre spécialiste des questions internationales, Jean-Dominique Merchet, Washington se regarde le nombril et passe à côté des vraies sujets.