Le gouvernement Philippe compte bien faire avancer la question de l'égalité hommes-femmes. Pour ce faire, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a demandé à la DRH de Schneider Electric, Sylvie Leyre, d'établir un rapport sur les critères susceptibles d'établir si une entreprise traite équitablement ses salariés hommes et femmes. Et selon Les Échos, Sylvie Leyre aurait déjà dévoilé ces critères aux partenaires sociaux. On y trouverait l'écart de rémunération entre hommes et femmes, le pourcentage de femmes augmentées après un congé maternité, l'écart entre la part des femmes et celle des hommes ayant bénéficié d'une augmentation, l'écart entre le temps moyen s'écoulant entre deux promotions pour les hommes et les femmes, ainsi que le nombre de femmes parmi les dix salariés les mieux payés de l'entreprise. Le respect de tous ces éléments permettrait ensuite aux entreprises d'accumuler un maximum de 20 points, un minimum de 15 points étant requis pour que l'entreprise soit considérée comme ayant rempli ses obligations. Les partenaires sociaux, de leur côté, ne seraient pas enchantés, certains estimant que l'effort financier pourrait être "insoutenable". Muriel Pénicaud, elle, a annoncé que des tests doivent être menés en entreprises.