Avec la nomination de François de Rugy au ministère de la Transition écologique, la place de président de l’Assemblée se libère. Et pour Amélie de Montchalin, Richard Ferrand est le candidat idéal pour lui succéder: «Je soutiens Richard Ferrand car je pense que notre Assemblée a besoin d’avoir énormément de poids politique (…) J’ai longuement travaillé avec lui (…) et ma relation avec lui depuis quelques temps fait que je pense que c’est extrêmement utile d’avoir un personnage de ce poids dans notre circuit politique, face à Gérard Larcher et aux autres institutions».
Et ce malgré l’information judiciaire ouverte contre lui ?: «Pour moi, ce sont les mêmes règles qu’au gouvernement, tranche la députée. La république irréprochable, c’est la république de gens qui tirent des conséquences de décisions. Aujourd’hui, il n’y a pas de décision».
Concernant certaines zones d’ombre qui subsistent autour du prélèvement à la source, notamment autour des niches fiscales et alors que l’aide aux PME n’est pas concernée, Amélie de Montchalin explique: «On a cherché à regarder là où il y avait le plus de ménages concernés et le plus de volume. Ce qui a été choisi, c’est que ce soit les plus grandes niches fiscales.»
Enfin, en évoquant la modification de l’article 1833 qui touche à l’objet social de l’entreprise, la députée de l’Essonne confirme: «Les entreprises à mission ne seront en rien un statut obligatoire !».