Tambours battants, gilets jaunes sur le dos et slogans, le mouvement a fait naître des moments de convivialité pour ses manifestants.
«On s’est fait des amis», assurait un «gilet jaune» à Bourg-Achard dans l’Eure, en début de semaine, avant d’ajouter : «En France, personne ne discute plus». «Au moins là, on a retrouvé une discussion.»
Autour d’un feu ou pendant les assemblées générales, les protestataires se serrent les coudes et échangent. Des automobilistes sympathisants aussi les encouragent et affichent leur soutien.
«C’est vraiment une famille», se réjouit une autre manifestante. Dans les Landes, une page de rencontres entre «gilets jaunes» célibataires a même été créée.