On s’est d’abord dit, ce samedi matin, que ces cinq femmes dénudées dans le froid glacial, immobiles face à des gendarmes de marbre, avec leur veste rouge largement ouverte et leur bonnet phrygien de « Marianne » de la République, étaient des Femen qui avaient rejoint les Gilets jaunes. Mais on ne reconnaissait pas leur « écriture » corporelle.
Non. Il s’agissait en fait de Deborah de Robertis, l’une des cinq femmes et celle qui a mis en scène cette « performance ». Une Franco-luxembourgeoise de 34 ans, multi-récidiviste bien connue des musées parisiens et belges – où elle a étudié dans une école de graphisme à Bruxelles – et des services de police. Deborah de Robertis se définit comme « performeuse artistique » sur ses comptes Twitter et Instagram.
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