A la fin de la manifestation du 22 mai, plusieurs dizaines de personnes entrent dans le lycée Arago, place de la Nation. L'intrusion résulte sur une centaine d'arrestations, dont une majorité de mineurs, placés en garde à vue pendant deux jours. Une première expérience marquante de la privation de liberté, notamment pour les plus jeunes. L'un d'entre eux, Khalil, 16 ans, raconte.