Le secrétaire général de la CGT a appelé tous les militants à se rendre sur les lieux de rassemblement, ce mardi après-midi, pour protester contre l’antisémitisme après que des propos injurieux ont été proférés dans les rues de Paris lors de l’acte XIV des Gilets jaunes. « C’est un combat historique dans la CGT », précise-t-il, avant de reconnaître que le phénomène « l’interpelle depuis le début des mobilisations et qu’une petite partie des Gilets jaunes dénature le mouvement. »
Beaucoup d’entre-eux demandent une amnistie pour leurs camarades arrêtés après avoir commis des actes de violence. Est-ce légitime ? « Oui, il y a besoin que des actes soient amnistiés », estime le leader de la CGT. Il dénonce des « gardes à vue arbitraires » et regrette « un sentiment d’inégalité dans le traitement des violences », pointant les différences entre d’un côté, Alexandre Benalla ou un « policier filmé en train de taper sur un manifestant à Toulon » et de l’autre, le boxeur Christophe Dettinger qui a été jugé et condamné.