Yannick Jadot propose de faire sauter l’obligation de limiter le déficit des Etats à 3%. Il veut faire sauter ce couperet. « C’est cette Europe là, comptable et technocratique qui génère tous les populismes. Si on garde le même système libéral avec les concentrations de richesses on a toujours à la fin les populistes. La Banque centrale européenne a versé 2600 milliards d’euros d’argent public au cours des trois dernières années pour financer les rachats des dettes. Il faut que l’Europe ne soit plus un gendarme autoritaire, austéritaire, technocratique, arrogant. Si on met ces 30 milliards par mois sur le climat, sur la mobilité et sur les services publics, l’Europe deviendra une institution qui crée de l’emploi. »