10 mars 2008 élections municipales
À l'automne 2007, les deux citadelles semblaient assiégées. Le PS, sur le papier, avait bien des atouts en main pour les faire tomber. Dans les scrutins nationaux, les deux villes penchaient nettement à gauche. Et le parti socialiste avait trouvé de forts candidats, en l'occurrence les deux députés fraîchement élus : le prometteur Vert François de Rugy au nord ; le socialiste serein Dominique Raimbourg au sud. La gauche orvaltaise et sébastiennaise rêvait alors tout haut de reconquête locale.
Mais les deux députés ont buté face à deux maires bien ancrés dans leur territoire. Deux maires du centre-droit pas du tout décidés à courber le dos. Joseph Parpaillon, pour montrer sa détermination, a utilisé l'image du pilier de rugby. Joël Guerriau, quant à lui, avec son tempérament hyperactif, a multiplié les offensives. Tous les deux se sont déclarés « sans étiquette » et ont fait de l'ouverture un atout maître. Tous les deux ont fait jouer les réseaux associatifs de leur commune. Tous les deux ont fait valoir un bilan plutôt bon.
Sujet JT Nantes7
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