Des militantes ont manifesté ce lundi 18 mars devant le siège du Conseil de l’Ordre des médecins, pour demander que des sanctions soient prises à l’encontre des membres du syndicat des gynécologues Syngof, qui a menacé la semaine dernière d’une « grève de l’IVG ».
Une vingtaine de militantes féministes ont envahi lundi le siège de l’Ordre des médecins pour réclamer des sanctions disciplinaires contre les responsables du syndicat des gynécologues Syngof, qui a brandi la semaine dernière la menace d’une grève des avortements, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Une partie des militantes – et également quelques militants – avaient symboliquement revêtu des blouses blanches, tachées de faux sang, pour dénoncer la « prise en otages » des femmes par le Syngof.
« Libérez nos IVG », scandaient les manifestantes, qui portaient des pancartes proclamant « Respecte mes droits, ou gare à toi ! », « Simone n’est plus là mais nous, on veille », ou encore « Un conseil, mettez de l’ordre ».