Une société spécialisée dans la cybersécurité a révélé mercredi que des entreprises tierces avaient stocké les données de plusieurs centaines de millions d’utilisateurs de Facebook sur des serveurs non-protégés. Ces informations personnelles n’étaient donc pas sécurisées, jusqu’à ce que Facebook agisse auprès d’Amazon, qui hébergeait les serveurs, pour protéger à nouveau ces données.

Les données personnelles de 540 millions d’utilisateurs de Facebook seraient accessibles sans aucune protection. Des acteurs privés les auraient récoltées sur le réseau social pour les stocker ensuite sur des serveurs non sécurisés. Dans un communiqué publié mercredi 3 avril, l’entreprise de cybersécurité UpGuard révèle deux découvertes de ce type liées à des développeurs d’applications sur Facebook.

La première – la plus importante – concerne une banque de données compilées par la société mexicaine Cultura Colectiva. Le groupe, qui crée des contenus « lifestyle », aurait collecté le nom et plusieurs actions (likes, commentaires) de centaines de millions d’internautes sur Facebook. Le tout dans le but d’analyser la façon dont le public percevait ses publications, explique Le Monde.