La pollution aux pesticides reste invisible, notamment dans les eaux de surface.
Des lacs aux rivières en passant par la mer, les perturbateurs endocriniens dans ces eaux sont nombreux.
Dans certaines régions comme la Corse du Sud, seuls 4 pesticides ont été retrouvés.
Mais ce chiffre est multiplié par 22 dans les eaux du Calvados.
Les eaux de chaque département contiennent en moyenne 41 perturbateurs endocriniens.
Deux herbicides interdits dans l’Union Européenne sont respectivement présents dans 30 et 15 départements.
Mais la palme revient au glyphosate retrouvé dans pas moins de 37 départements.
Si les substances sont considérées comme suspectes, Générations Futures n’évoque pas les risques pour la santé humaine.
Les eaux de surface sont différentes des eaux distribuées.
Toutefois, ces eaux représentent un risque pour les animaux et les écosystèmes.
Le directeur de l’ONG rappelle d’ailleurs que même à faible dose, ces perturbateurs sont une menace pour les écosystèmes.