Après le rejet ce mardi des derniers recours formés par Nicolas Sarkozy, l’ancien chef de l’État français est poursuivi pour « corruption » d’un haut magistrat de la Cour de cassation dans l’affaire des par des écoutes téléphoniques. Ce procès s’annonce comme une première pour Nicolas Sarkozy.
La justice a définitivement validé le renvoi devant le tribunal correctionnel de l’ex-président Nicolas Sarkozy, poursuivi notamment pour la « corruption » d’un haut magistrat de la Cour de cassation dans cette affaire révélée par des écoutes téléphoniques, a appris mercredi l’AFP de sources concordantes.
La Cour de cassation a rejeté mardi les derniers recours formés par l’ancien chef de l’État, son avocat Thierry Herzog et l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert pour éviter un procès pour « corruption » et « trafic d’influence ». Ce procès, qui s’annonce comme une première pour Nicolas Sarkozy, par ailleurs menacé par l’affaire Bygmalion, devrait se tenir à Paris dans les prochains mois.
Pour la première fois sous la Ve République, un ancien président sera jugé pour corruption.