Les automobilistes font davantage attention aux grands excès de vitesse et à la forte alcoolémie mais ils n’arrivent pas à se passer de leur téléphone, selon une étude Axa Prévention publiée mercredi 18 juin et qui compare 2004 et 2019.
Sur les routes de France, les comportements à risques ont changé en quinze ans. La vitesse et l’alcool, causes historiques et désormais très connues d’accidents mortels, sont en net recul, relève l’association Axa Prévention qui publie chaque année depuis 2004 un baromètre. En 2004, 19 % des Français déclaraient prendre le volant après avoir bu plus de quatre ou cinq verres d’alcool ; en 2019, ils ne sont plus que 6 %. Concernant les grands excès de vitesse, ils ne sont plus que 11 % en 2019 à reconnaître rouler à 160-170 km/h sur autoroute (au lieu de 130 km/h), contre 29 % en 2004.
Pour Eric Lemaire, président d’Axa Prévention, « ces grands progrès » s’expliquent par la « prévention » et la « répression » menées par les autorités, notamment par le déploiement des radars automatiques depuis 2003.Mais ils restent un certain nombre à toujours jouer au « pas vu, pas pris » sur des infractions qu’ils jugent moins importantes, comme ne pas s’arrêter au feu orange (71 %), changer de direction sans clignotant (41 %), doubler par la droite sur autoroute (22 %)…