«C'est un investissement pour l'éternité», lance le commissaire-priseur Antoine Bérard dans une allée du cimetière de Loyasse, à Lyon, où la tradition veut que les tombes en fin de concession soient vendues aux enchères.
Au total, sept monuments funéraires sont proposés aux plus offrants dans le cimetière lyonnais. En cette chaude matinée de juin, ils sont une trentaine à se presser au cimetière de Loyasse, le plus ancien (1807) et le plus prestigieux de la ville, qu'il surplombe. Sept monuments y sont en vente cette année.
«On en a parlé aux enfants pour la Fête des pères et on leur a dit qu'on allait choisir notre F4 ou notre F5 au cimetière de Loyasse», s'amuse Nicole, une acquéreuse âgée de 70 ans, qui souhaite que sa famille ait «un lieu de recueillement» proche de chez elle.
Une autre vente est prévue au cimetière de La Croix-Rousse puis à celui de La Guillotière. Soit près d'une cinquantaine de monuments funéraires au total.