En entrant dans l’école algérienne, des générations d’enfants kabyles ont fait cette expérieence douloureuse et inoubliable : on les appelle par un nom de famille qu’ils n’ont jamais entendu auparavant, un nom qui ne veut rien dire dans leur langue et qui est souvent fantaisiste. Dans la seconde partie du dix-neuvième siècle, la France s’est imposée militairement en Kabylie et elle a imposé à ses habitants des patronymes arabes. L’institution qui s’est chargée de cette besogne s’appelle les Bureaux arabes.