Le Défenseur des droits Jacques Toubon a estimé, ce vendredi, que le ministère de l’Intérieur devrait réfléchir à « la pertinence » des grenades à main de désencerclement (GMD) comme outil de maintien de l’ordre. Cette grenade fait partie des armes de maintien de l’ordre très critiquées par les manifestants.
Le ministère de l’Intérieur devrait réfléchir à « la pertinence » des grenades à main de désencerclement (GMD) comme outil de maintien de l’ordre, estime vendredi le Défenseur des droits, saisi du cas d’un homme gravement blessé en 2016.
Cette grenade qui produit une détonation de plus de 150 décibels projette de manière aléatoire 18 galets de caoutchouc à une vitesse de 125 m/seconde dans un rayon de 30 m, fait partie des armes de maintien de l’ordre très critiquées par les manifestants, comme les lanceurs de balle de défense ou les grenades lacrymogènes GLI-F4.