Christophe Muel, garde-pêche et Michel Naquin, président de l’AGPR, l’association de pêche qui gère quelque 180 kilomètres de rivières entre le Pays viennois et Saint-Jean-de- Bournay sont catastrophés, alors que les cours d’eau, soumis à la sécheresse, à la canicule et au pompage pour arroser les maïs, deviennent une rareté. Au mieux, sur certaines rivières, il reste quelques poches d’eau. Quand les poissons ne sont pas morts (les truites, elles, ont disparu), il en subsiste quelques poignées qui tentent de survivre. Au mieux, cette chance de survie est de quelques heures. En colère, les deux hommes, qui dénoncent un arrêt « sécheresse » pris par la préfecture qui ne sert à rien, souhaiteraient un sursaut des services de l’Etat, afin qu’ils prennent en compte la situation.