Des fleurs blanches dans la Loire, un symbole de paix qui donne le ton de l'hommage à Steve Maia Caniço ce samedi matin à Nantes. Pas de prises de paroles mais de longues minutes d'applaudissement.
Rassemblement sobre et simple durant lequel seules les affichettes et les banderoles, ou ces brassards noirs laissent entendre l'amertume autour des conditions dans lesquelles le jeune animateur aurait perdu la vie.
Quelques heures plus tard, une seconde marche de 1.700 personnes dans le centre-ville, non autorisée également et dans le secteur interdit par la préfecture.
Rapidement, les forces de police interviennent. Gaz lacrymogène et canon à eau ont répliqué aux jets de projectiles et aux départs de feu.
Cette fois c'est la colère des manifestants qu'on entend, avec à la marge cet appel à se suicider lancé aux forces de l'ordre, le même qu’un groupe de gilets jaunes avait scandé en avril dernier.
A paris, le ton est le même, mais aucun incident majeur n’a eu lieu lors du 38e acte de mobilisation des gilets jaunes.
Dans l'après-midi, la place de la République s'est transformée en mémorial : appels à la justice, bougies, et cette stèle en souvenir du jeune Nantais.
A Reims, c'est aussi le symbole qu'on célébrait à l'appel de la France insoumise (LFI).
Comme dans plusieurs villes de France, une minute de silence a été observée. Enfin, des participants ont appelé à signer une pétition pour l'ouverture d'une enquête parlementaire.