Des échanges de tirs ont eu lieu dimanche à la frontière entre Israël et le Liban. Selon le Hezbollah, ces tirs sont une « riposte » à une frappe israélienne ayant tué le 24 août deux membres du groupe en Syrie.
L’armée israélienne et le Hezbollah ont échangé dimanche des tirs de missiles de part et d’autre de la frontière entre Israël et le Liban, dans un contexte de vives tensions ayant fait craindre une escalade, avant un retour au calme, du moins provisoirement.
Le Hezbollah a affirmé dans l’après-midi avoir « détruit » un « véhicule militaire » de l’armée israélienne dans le secteur d’Avivim, dans le nord d’Israël à proximité de la frontière. L’attaque a entraîné une riposte militaire israélienne dans le sud du Liban.
Selon Israël, des tirs de missiles antichars du Hezbollah avaient touché une ambulance militaire, sans toutefois faire de victime, contrairement à ce qu’avait affirmé la formation armée libanaise.
« L’échange de tirs est fort probablement terminé », a dit en début de soirée le porte-parole de l’armée Jonathan Conricus.
Se félicitant qu’Israël n’ait « même pas une égratignure », le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé : « Nous réagirons en fonction des développements », assurant avoir donné l’ordre à l’armée de rester « prête à tous les scénarios ».
L’armée israélienne avait brièvement demandé à la population dans un périmètre de 4 km autour de la frontière libanaise de rester chez elle et d’ouvrir les abris antibombes. Elle avait aussi bloqué l’accès à la frontière à la presse.
D’après une source proche du Hezbollah, ces tirs sont une « riposte » à une frappe israélienne ayant tué le 24 août deux membres du groupe en Syrie. L’unité ayant mené l’opération dimanche porte le nom de ces deux combattants.Selon Israël, la frappe en Syrie a été menée contre un village d’où, selon l’État hébreu, le Hezbollah et son allié iranien préparaient une attaque au « drone kamikaze » contre son territoire.