Le verdict du premier volet du procès des époux Balkany jugés pour "fraude fiscale" sera rendu vendredi 13 septembre par le Tribunal de Paris. Retour sur un procès pas comme les autres.
A l’ouverture de son procès, Patrick Balkany est seul. Son épouse Isabelle a fait une tentative de suicide quelques jours plus tôt. Elle n’assistera à aucune des audiences.
Dès le premier jour, le maire de Levallois se fait remarquer en reprenant son avocat devant une foule de caméras.
Patrick Balkany n’entend pas se faire discret pendant ce procès. La musique des « Tontons flingueurs » retentit juste avant le début de l’audience : c’est son portable qui sonne. Quant à son train de vie très luxueux il l’assume à la barre comme à la sortie de la salle d’audience.
Ce qui irrite le plus le maire de Levallois (Hauts-de-Seine), ce sont les accusations de corruption.
Dans ce volet fraude fiscale, les procureurs ont requis une peine de quatre ans de prison ferme avec incarcération immédiate. Une sévérité à laquelle Patrick Balkany s’attendait, lui qui dénonce un procès politique.